Contrairement aux apparences, l’air est moins pollué qu’il y a vingt ans. Le progrès technologiques, l’évolution des pratiques et la fermeture de certains sites ont notamment permis la baisse des rejets industriels. À l’inverse, les connaissances face aux risques pour la santé et la planète ont augmenté. La prise de conscience est réelle et se traduit, sur le plan médiatique et préventif, par le développement d’une pédagogie.
Pour autant, l’air que nous respirons n’est pas toujours de bonne qualité. En particulier dans les zones fortement urbanisées et dans certaines vallées de montagne. La pollution de l’air est ainsi responsable de plus de 250 000 décès dans le monde chaque année. Les principaux polluants (métaux lourds, particules fines, CO2….) sont responsables de certains cancers, notamment ceux qui touchent les voies respiratoires.
Le lien entre la pollution de l’air et le cancer du poumon par exemple, est bien établi : 6 à 11 % des décès par ce cancer seraient attribuables à l’exposition chronique aux particules fines, 5 à 10 % seraient dus au radon issu des irradiations naturelles des sols granitiques d’habitations.
En revanche, l’impact des polluants de l’air sur la survenue d’autres cancers (vessie, VADS, hémopathies malignes, etc.) reste à préciser. Le benzène (liquide incolore et inflammable extrait de goudrons et utilisé dans des industries du pétrole, encres, peintures, colles…) est par exemple fortement associé à certaines leucémies.
Sophrologue cancer