La méditation est-elle bonne pour tous ?
Difficile d’y échapper : méditer semble devenu une pratique incontournable pour faire face aux stress quotidiens. Les scientifiques ont démontré ses bienfaits. Des méditants nous donnent leur point de vue.
Sommaire
- Des bienfaits multiples à la méditation
- La méditation : être seul avec soi et ses pensées
- Tous méditants ?
- La méditation, une mode qui a ses dérives
- La méditation, une pratique parfois difficile
- “J’ai du mal à regarder passer paisiblement mes pensées”
- “La méditation, c’est avant tout une posture”
- “La méditation peut vite vous valoir l’étiquette d’illuminée”
- “Pour moi, la méditation n’a pas fonctionné”
- “La méditation m’aide à faire des choix plus justes”
- “La méditation a fait évoluer mon échelle des valeurs”
- “Méditer n’est pas facile”
- “La méditation m’aide dans ma vie professionnelle”
- “La méditation, c’est comme l’orgasme”
- “Méditer m’aide à envisager les choses de façon plus relâchée”
- En bonus une méditation guidée à écouter – “vivre une belle journée et créer des opportunités“
Pourquoi méditer ?
Tout le monde s’y met. Seul dans son salon, au volant de sa voiture, à l’hôpital, avec ses collègues de chez Google ou Transport for London (pour ne citer que les entreprises les plus connues), par centaines devant un maître charismatique ou avec quelques novices réunis dans une salle de gym, en enchaînant des postures de yoga, ou en faisant la cuisine, en mangeant. Des millions d’entre nous s’adonnent désormais à cet « exercice délibéré d’attention à ce qui se passe moment après moment, dans le présent vivant – sans aucune attention ni conception » (In La Méditation de Fabrice Midal (PUF, “Que sais-je ?”, 2014)).
Si la vague a pris forme aux États-Unis il y a environ quarante ans, elle n’a inondé la France que récemment. Collaboratrice de Jon Kabat-Zinn, biologiste américain, le premier à avoir proposé la méditation comme remède, Danielle Lévi Alvarès, auteure de La Réparation (JC Lattès, 2014)) raconte que lorsqu’elle a rencontré le maître bouddhiste Thich Nhat Hanh au Village des Pruniers, dans la Dordogne, dans les années 1980, elle n’a pas compris : « Outre-Atlantique, il était une star, ses livres sur la pleine conscience rencontraient un immense succès. Mais en France, où il vivait, il n’était même pas publié ! Quand je lui ai demandé pourquoi, il m’a répondu : “Ça n’intéresse pas les Français.” » En cause, un puissant attachement à la médecine traditionnelle, une domination de la psychanalyse sur le champ psychothérapeutique, et une méfiance à l’égard de pratique teintée de spiritualité, vite soupçonnée de sectarisme.
Des bienfaits multiples à la méditation
Mais les temps changent. Dans un contexte de crise économico-écologico-sociétale dont nul ne voit le bout, chacun part en quête d’un moyen de garder la tête hors de l’eau. Pour cela, les grands consommateurs d’anxiolytiques que nous sommes cherchons des alternatives. Certes, il y a la psychanalyse et les psychothérapies, mais cela coûte souvent cher, dure longtemps et peine à trouver une place dans l’agenda.
La méditation ? C’est gratuit, sans matériel, cela peut se pratiquer à tout moment. Et les témoignages de méditants « transformés » se multiplient, avec des preuves à l’appui : outre leur satisfecit personnel, une somme d’études scientifiques démontrant les bienfaits de la pleine conscience sur le cerveau et sur la santé. Au pays de Descartes, il n’en fallait pas plus pour convaincre jusqu’aux médecins les plus dubitatifs.
Si la méditation trouve tant d’adeptes, c’est aussi parce qu’elle s’impose comme un contrepoint au « divertissement » propre à notre époque. Divertissement, d’abord, au sens de spectacle, du paraître dans lesquels chacun peut avoir le sentiment de ne plus se retrouver. Comme remède, la méditation propose un retour radical à ce qui se donne à voir et à ressentir ici et maintenant. Divertissement, aussi, au sens de diversion : dans une culture de l’hypersollicitation et de la démultiplication de soi entre écrans, et réseaux sociaux, méditer invite à se « rassembler » en exerçant son esprit à être présent au seul présent. D’où sa promotion auprès des jeunes sujets aux troubles de l’attention.
La méditation : être seul avec soi et ses pensées
D’après le philosophe Fabrice Midal, fondateur de l’École occidentale de méditation, cette pratique vient répondre à une « crise majeure » engendrée par « un recours constant à l’abstraction scientiste » : convaincus du pouvoir supérieur de la science et de la raison, nous en sommes venus à nous abstraire du réel pour ne plus le considérer que comme une somme d’objets mesurables. Face à ce fantasme de contrôle, la méditation promeut le lâcher-prise et le retour à sa place d’être vivant parmi les autres – ce qui entre d’ailleurs en résonance avec la mouvance écologique.
Fabrice Midal évoque aussi la « crise du savoir » : à ceux qui ne veulent plus croire aux grandes leçons faites à des amphis d’étudiants, la méditation montre que la connaissance du monde et de soi est le fait d’une expérience personnelle ; même si la figure du maître est incontournable, l’expérience vécue par le méditant demeure son seul point de référence. Puis, quoique la compassion et l’altruisme en soient les corollaires, méditer, c’est d’abord être seul avec soi et ses pensées. Des aspects qui séduisent à l’ère de l’individualisme et du narcissisme.
Tous méditants ?
Alors, tous méditants demain ? Fabrice Midal nous souffle la réponse quand il estime que « la méditation est à l’esprit ce que la gymnastique fut, au début du XXe siècle, pour le corps ». Or, s’il y a aujourd’hui une majorité de personnes pour dire que la gym est indispensable, il en reste quantité d’autres pour refuser de s’y mettre.
Surtout quand cette « gym » est soudain présentée comme « la » solution à tous les maux. « Croire que la méditation va changer le monde relève d’une grande naïveté : elle ne remplace pas la pensée, estime Danielle Lévi Alvarès. Aurions-nous plus de chance de sortir de la crise si nos dirigeants méditaient ? Peut-être… Mais peut-être pas : on peut être lucide sans méditer, bien des individus l’ont prouvé dans l’histoire !”.
La méditation, une mode qui a ses dérives
Promesse de clairvoyance sur soi et sur le monde, la méditation peut donner le sentiment d’avoir découvert la vérité. L’arrogance est un risque. De même que le repli sur soi et un désengagement de la vie sociale.
En cause : le fait que beaucoup de gens apprennent la méditation sans évocation de la bienveillance et de l’altruisme ; deux piliers qui lui sont indissociables, mais qui sont ignorés par trop d’enseignants. Car comme toute mode, celle-ci a généré son lot de charlatans. Il suffit de voir comment la « pleine conscience » est mise au service d’ouvrages ou de sites promettant « réussite » et autres « succès » en totale incohérence avec les valeurs bouddhistes.
Cette mode laisse aussi penser que la pratique de la méditation peut offrir à tous le bien-être immédiat. Or, il y a des contre-indications psychiatriques (psychose, crises d’angoisse…).
La méditation, une pratique parfois difficile
Et surtout, si la pratique est simple, elle n’est pas facile. Dans le silence de l’assise, les pensées et les jugements sur soi peuvent être très envahissants, sans parler de l’inconfort physique. D’après le bouddhisme, ce sont là des manifestations de l’ego qui ne supporte pas d’être réduit au silence.
Ainsi, loin de nous aider à fuir nos difficultés, la méditation oblige à s’y confronter comme jamais. Mais, après des siècles de philosophie et de psychologie qui nous ont donné le goût de la lucidité, il semble que nous soyons prêts à payer ce prix
"J'ai du mal à regarder passer paisiblement mes pensées"
Hélène, 45 ans, journaliste
« Je pratique plusieurs formes de yoga, dont l’ashtanga, qui donne lieu, en fin de séance, à quelques minutes de méditation. Mais je me suis rendu compte que je n’arrivais à me “mettre dedans” qu’environ une fois sur deux. C’est un exercice difficile, qui nécessite de parvenir à un état de dépouillement très complexe. Parfois, j’ai l’impression d’être comme Roquentin, le héros de La Nausée de Sartre.
Incapable de me connecter à ce qui m’entoure, je me regarde ânonner des mantras que je ne maîtrise pas, au milieu de Parisiens aisés alors qu’originellement ces paroles sont psalmodiées par des gens qui vivent dans le dénuement. Je devrais regarder passer paisiblement mes pensées et je me retrouve dans un état de contemplation coupable, avec un regard ironico-cynique sur la situation.
Pour parvenir à méditer, j’ai besoin de certaines conditions : un état de relâchement, d’épuisement à la fin de ma séance. Mais aussi le sentiment d’être entourée de gens dont je me sens proche. Je médite aussi le matin, à jeun. Dans les moments d’anxiété, cela me permet de remettre les compteurs à zéro. »
"La méditation, c’est avant tout une posture"
Laurence, 45 ans, directrice commerciale
« En 2009, j’ai entendu une émission sur France Culture dans laquelle était invité le philosophe Fabrice Midal. J’ai ressenti quelque chose d’assez rare : une parole qui me touchait. J’ai appris alors qu’il était le fondateur de l’École occidentale de méditation. J’ai donc décidé de suivre un séminaire sur un week-end. Voilà comment ma pratique a débuté.
Il existe beaucoup de clichés liés à la méditation. On parle souvent d’“être zen”, avec l’image de gens sourire béat aux lèvres. Or ce n’est pas l’expérience que j’ai pu en faire. La méditation, c’est avant tout une posture. Je m’assieds le dos droit et je ressens un soulagement, tout en étant “tenue”.
Je me mets au diapason de la situation. Tout s’aiguise : la qualité de l’air dans la pièce, le vent qui caresse ma peau… Dans un monde où l’on fait plein de choses à la fois, la pratique de la méditation permet de retrouver un plus grand sens de la présence et d’éprouver ce qu’est être présent… ou pas. Quant à la posture, elle laisse son empreinte durablement.
Quand, dans mon quotidien, je m’avachis, presque à mon insu, tout de suite, mon corps se redresse. Comme s’il gardait la mémoire de ce moment où je me “tiens” face au monde. »
"La méditation peut vite vous valoir l’étiquette d’illuminée"
Stéphanie, 33 ans, directrice de clientèle et chanteuse lyrique
« Cet été, j’ai participé à un stage de yoga. Je m’y suis énormément plu. Si bien qu’on m’a proposé de rester deux jours de plus autour de la méditation. Il s’agissait de méditation IAM [Integrated Amrita Meditation Technique, ndlr], inspirée par Amma : une méthode très active, faite d’exercices physiques pour détendre le corps et recentrer les énergies. Rentrée chez moi, j’ai décidé de poursuivre.
Pendant trois mois, j’ai pratiqué une demi-heure tous les matins. Parfois, je me disais que je n’y arriverais jamais, parfois je bâclais les exercices, d’autres fois, j’étais très concentrée. Plus cela allait, plus je ressentais des effets positifs. Je me suis mariée en septembre et je n’ai éprouvé aucun stress. J’ai juste savouré le moment.
Idem dans ma pratique du chant. Moi qui suis très émotive, mes peurs se sont évaporées. Pour autant, je ne parle pas beaucoup de ma pratique. Les gens ne sont pas réceptifs et la méditation peut vite vous valoir l’étiquette d’illuminée. Si je sens des personnes ouvertes, je l’évoque petit à petit. Mais cela reste mon jardin secret. »
"Pour moi, la méditation n'a pas fonctionné"
Véronique, 48 ans, formatrice et fondatrice du site Cine-Woman
« Je suis allée consulter un psychiatre spécialiste des questions nutritionnelles pour régler mes problèmes de poids. Il m’a proposé des exercices de méditation. Il s’agissait, un quart d’heure par jour, de travailler sur ma respiration et de laisser aller mes pensées, un peu comme on peut regarder passer un train : sans chercher à les retenir, ou à s’y attacher.
Cela devait m’apporter une sérénité suffisante pour m’empêcher de compenser par la nourriture. Je me suis appliquée à faire cet exercice quotidiennement. Le problème, c’est que je n’étais jamais synchrone. Quand je “travaillais” sur mon souffle, impossible de laisser filer mes idées. Et quand je parvenais à lâcher prise, c’était la respiration qui n’allait pas.
Au bout d’un moment, ce “temps pour moi” devenait même une source de stress : il “fallait” que je le fasse, cela devenait un devoir. Et je n’avais pas le sentiment de me sentir mieux. J’ai pensé à ces gens qui vous disent que la pratique du jogging les plonge dans un bien-être intense.
J’imagine que cela doit être pareil pour les assidus de la méditation. Mais visiblement, sur moi, cela n’a pas fonctionné.”
"La méditation m'aide à faire des choix plus justes"
David, 33 ans, consultant
« Mon père enseignait le yoga. Enfants, avec ma soeur, il nous faisait travailler notre respiration et notre concentration. Ma pratique est devenue plus consciente en 1999. Cette année-là, mon père est mort et je suis parti à Paris faire mes études.
Aujourd’hui, je médite de quelques minutes à une heure par jour. J’ai plusieurs techniques. La plus simple, mais aussi la plus compliquée, c’est de ne rien faire, sans se laisser détourner par ce que mon père appelait la “conciergerie intérieure”.
La deuxième consiste à m’appuyer sur un mantra, la répétition d’un nom divin, et me laisser porter par la puissance vibratoire de la langue sanskrite.
La troisième repose sur une intention claire de méditer, une assise tranquille et une immobilité intérieure : je vois le mental travailler mais je n’entre pas en relation avec ce qu’il me présente.
Par le recul qu’elle m’offre sur les choses, la médiation me permet de comprendre que certaines habitudes ancrées en moi sont sans fondements. Elle enracine aussi l’esprit dans la matière. Grâce à elle, je peux amener plus de justesse et d’intégrité dans mes choix au quotidien. »
"La méditation a fait évoluer mon échelle des valeurs"
Stéphanie, 33 ans, directrice de clientèle et chanteuse lyrique
« Il y a quelques années, l’état de santé de ma fille, polyhandicapée et qui souffre d’épilepsie, était tel que j’ai dû cesser mon activité professionnelle pour m’en occuper. Je me suis mise à “bouffer” de l’hôpital, sans pouvoir m’aérer par le boulot.
Quelque temps après, j’ai fait une sorte de burn-out et suis partie souffler en Normandie. J’avais pris mon tapis de yoga – que je pratiquais depuis quelques années –, mais, finalement, je me suis plutôt consacrée à la méditation. J’ai commencé à pratiquer en m’aidant du livre de Christophe André, Méditer, jour après jour (L’Iconoclaste, 2011). Je crois que cela m’a – presque – sauvé la vie.
En étant à l’écoute de mon organisme et de mon souffle, j’éprouve un sentiment de justesse. En respirant correctement, j’ai l’impression d’appartenir à un grand tout. Je me sens à ma place, ici et maintenant. Du coup, j’apprends à me nourrir du moment présent. La méditation tourne beaucoup autour de la notion de gratitude.
Elle apprend à se satisfaire de ce que l’on a plutôt que d’espérer après des choses. Elle ne m’a pas changée. Mais elle a fait évoluer mon échelle des valeurs. »
"Méditer n'est pas facile"
Elodie, 30 ans, directrice d’une galerie d’artisanat
« J’ai débuté la méditation à l’âge de 23 ans. J’étais à un moment de changement dans ma vie et connaissais un ami qui méditait. Un jour, il m’a proposé de l’accompagner dans une de ses séances. Lors de cet essai, j’ai entraperçu quelque chose. Une façon de considérer l’existence de façon plus intuitive, moins intellectuelle.
Je découvrais un rapport au silence et à l’espace complètement différent. Je faisais alors des études de photographie et, avec la méditation, comme dans l’art, il me semblait que l’on entrait pleinement dans le rapport aux choses, sans intermédiaires.
Quelques mois après, j’ai suivi un séminaire. Avoir un “instructeur” vous permet de vous poser, de s’en remettre à une voix et un savoir. Cela n’est pas toujours facile. Je connais des moments de découragement. Mais ils me semblent nécessaires car ils signifient que le chemin que je suis est authentique. Cela fait sept ans que je pratique.
Je me fixe une durée minimum de vingt minutes. C’est important d’arrêter un temps. Je ne stoppe pas quand je le veux. Et, finalement, dans cette “contrainte”, je me sens justement libérée de cette question du temps. »
"La méditation m'aide dans ma vie professionnelle"
Marie-Laurence, 50 ans, chef d’entreprise
« Il y a huit ans, je me suis interrogée sur le sens à donner à mon travail. Mon mari a alors laissé traîner un flyer sur un séminaire de méditation. Je me suis dit “Pourquoi pas ?” Et cela a été un bouleversement.
Je me suis rendu compte combien nous croyions dur comme fer en nos pensées, nos émotions, et les suivions parfois comme un âne suit la carotte. J’ai commencé à me lever un peu plus tôt pour pratiquer, mais pas seulement. Je le fais aussi au bureau. Notamment avant un coup de fil important, une réunion cruciale ou quand tout me semble confus.
Je prends alors le temps qui m’est offert : jusqu’à la prochaine sonnerie de téléphone, jusqu’à ce qu’une de mes collaboratrices frappe à la porte. Je ne m’en cache pas, mais je ne fais pas non plus de prosélytisme auprès d’elles.
Une chose est sûre : la méditation m’aide dans ma vie personnelle et a aussi fait évoluer ma pratique professionnelle. Je “vois” mieux les gens, au-delà de la simple notion d’efficacité. Je sombre moins dans la panique et je me prends moins au sérieux.
Surtout, je redécouvre le plaisir de travailler “ensemble”, en valorisant les talents et les compétences de ceux qui m’entourent. »
"La méditation, c'est comme l'orgasme"
Emmanuel, 31 ans, journaliste
« J’ai commencé le yoga il y a sept ans en piquant un DVD à ma mère. Moi qui étais quelqu’un de très cérébral, cela m’a permis de me refamiliariser avec mon corps. J’ai arrêté de fumer et je suis devenu végétarien. Il me semble que le yoga convie à la méditation.
Le glissement s’est fait il y a trois ans. J’utilise la technique vipassana, enseignée par Bouddha. Elle consiste en l’observation de son souffle, la seule activité corporelle qui peut être en même temps consciente et inconsciente. Assis en silence, je ferme les yeux et observe pour ainsi créer une sorte d’espace intérieur.
La méditation, c’est comme l’orgasme : compliqué à expliquer car cela se vit. Alors que le cerveau tricote des pensées, la méditation consiste à considérer ce processus pour mieux se détacher de cette gigantesque broderie “égotique”.
Évidemment, il m’arrive toujours de me mettre en colère. Mais, désormais, je connais ses signes avant-coureurs et j’arrive à desserrer l’emprise mentale qu’elle pouvait avoir.
Surtout, la méditation me permet de mieux m’accepter. Et donc, par ricochet, de mieux accepter l’autre, tel qu’il se présente à moi. »
"Méditer m'aide à envisager les choses de façon plus relâchée"
Bertille, 36 ans, directrice adjointe de spa
« Avec une pratique des arts martiaux depuis l’enfance, de nombreux voyages en Asie et un grand-père vietnamien, j’avais un petit background qui m’avait sensibilisée à la méditation. Mais pour moi qui étais très speed, cette pratique ne me convenait pas. Et puis j’ai vieilli.
Il y a cinq ans, des événements personnels et mon travail assez intense m’ont conduite à m’interroger. Il fallait que je me recentre et que je me renforce émotionnellement. J’aurais pu choisir la thérapie. Mais mes séjours au Tibet et dans un ashram en Inde m’ont fait préférer la méditation.
Quand je suis en repos, je m’octroie une séance de quinze minutes le matin. Je mets un peu d’huile essentielle dans un diffuseur. Je m’installe sur mon canapé et je me focalise sur des pensées positives.
Quand l’émotion me submerge, j’ai une sorte de boule de feu qui descend le long de ma gorge pour s’installer dans l’estomac. Lorsque je médite, en dix minutes, elle disparaît.
Depuis que j’ai commencé, j’envisage les choses de façon plus “relâchée”. Même les membres de mon équipe l’ont remarqué. Ils me disent : “Avec vous, tout glisse. Il n’y a jamais de drame.” »
Source : Psychologies.com
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Rdv avec Doctolib & à distance en séance visio – Hélène Coutand / Sophrologue / Clamart
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